Publiée le par Pascale Paolantonacci
Privas 13 et 14 septembre 2025

Le week-end vélo AS-IGN 2025 avait lieu cette année en Ardèche, les 13-14 septembre.
9 cyclistes de l’IGN, Eric Bonneau, Eric Peyrouse, Etienne Beauny, Jérôme Saunier, Pierre Teyssonneyre, Samuel Maury, Sébastien Messidor, Thierry Germain, Victor Dizier, venus de plusieurs coins de France (Saint-Mandé, Nancy, Lyon, Aix, Avignon), se sont retrouvés à Privas (07) pour rouler ensemble sur les plus belles routes des Monts d’Ardèche, terre d’accueil des cyclistes sur route depuis plus de 30 ans avec la plus grande épreuve cycliste de masse du monde et ses plus de 12 000 participants chaque année !
Vendredi soir, tout le monde a d’abord bichonné son destrier avant d’aller à la table (rectangulaire) des chevaliers sur deux-roues pour se sustenter des meilleures pizzas de Privas avant l’assaut des montagnes. On fait le bilan de l’été, ça discute technique, voire stratégie pour l’étape de demain…
Le programme du week-end est sans surprise. Comme d’habitude, il y aura plusieurs ascensions de cols à enchainer… mais il y aura aussi des descentes !
Samedi : 8H30, on prend la photo de groupe devant le gîte pendant qu’il fait sec car des pluies sont annoncées pour la matinée. Mais nous partons confiants et plein d’enthousiasme vers les cols de la Fayolle, des Quatre Vios avant d’atteindre le col de Mezilhac (1119m) vers 10H30 après une longue ascension assez douce d’une trentaine de kilomètres. A partir de ce point, nous devons faire une jolie boucle de 33km sur les pentes du Mont Gerbier de Jonc, avant le resto du midi que nous venons de réserver. Malgré une très bonne visibilité qui nous permet d’apprécier pleinement les vues panoramiques sur le plateau ardéchois, le ciel s’assombrit et nous laisse que quelques minutes avant la douche. La pluie est faible mais elle finit petit à petit par gagner le fond de nos semelles et à freiner nos ardeurs, surtout dans les descentes. Il faut rester prudent. Nous arrivons un peu en retard au resto en ordre dispersé et en mode sauve-qui-peut… Nous avons perdu Victor. Nous recevons un message de détresse pendant l’apéro : il est descendu par erreur vers le lac de Saint-Martial 200m plus bas… Courage Victor, ça pleut gros maintenant ! On traine à commander, on traine à manger, on ajoute un dessert, on ajoute un café, on traine à payer… puis le ciel se dégage et la pluie s’arrête ! Nous repartons à 15H30. C’est la scission : le groupe des pessimistes (4) arborant sa nouvelle tenue « maillot sans manche sac poubelle » rentre direct, et le groupe des optimistes (5) continue coûte que coûte le parcours ! Le soleil, toute fois assez timide, leur a donné raison. 124km +2390M
Dimanche : 8H. On fait l’impasse sur la veste de pluie. Même si le ciel reste gris le matin, c’est lumineux. On s’échauffe par quelques petits cols sur le plateau du Coiron. Les jambes ne sont plus toutes neuves mais Eric B. aime toujours lancer quelques pointes d’accélération qui sont plus ou moins suivies selon l’état des guerriers. L’Ardèche offre un terrain de jeu magnifique pour les cyclistes, un réseau très dense de petites routes tranquilles toutes plus belles les unes que les autres avec des paysages somptueux au détour de leurs nombreux virages. Au pied du col de la Croix de Ferrières, nous tombons sur un motard et sa Ducati rutilante près de la panne sèche. Il nous questionne sur la station essence la plus proche. « On marche pas au même carburant mon gars, on a quelques barres de céréales si tu veux pédaler ! » (En vrai, ce n’est pas tout à fait ce qu’on lui a dit). Quelques kilomètres plus loin, on essaye de tourner la poignée mais ça ne part pas, la pente est raide avec quelques passages à 10-15%. Tout le monde se met en pause au sommet, c’était la grosse difficulté du jour. Le col du Serre sera bien plus facile avant le déjeuner aux Ollières-sur-Eyrieux où nous retrouvons Thierry et Pierre arrivés par un chemin de traverse. On s’installe en terrasse et réclamons très vite le parasol, il fait chaud, enfin ! On profite, même si l’on sait que de longues heures de route nous attendent ce soir pour regagner nos pénates. Nous sommes 6 l’après-midi à faire le parcours prévu avec deux difficultés : la belle bosse arrondie du col du Trible pour la digestion, puis moins long mais plus raide, le col de Saint-Alban où certains donnent tout. Demain, on se repose au bureau ! 123km +2400m
Un week-end c’est court mais il a été vécu avec une telle intensité qu’il restera longtemps dans nos mémoires en surfant longtemps sur la vague !
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